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Publiée le 27/01/2010 à 15:01, par Virgile

Guide Pratique : les 10 règles du jeu de baston 2D !

Après vous avoir dispensé quelques précieux conseils pour devenir un cador des FPS en ligne, la Rédaction vous propose un nouveau , cette fois consacré aux jeux de baston en 2D. Pourquoi le choix de la 2D alors que la 3D règne sans partage depuis plusieurs années ? Parce que ! Ces quelques « commandements » ne prétendent pas être exhaustifs mais simplement vous offrir quelques fondamentaux - plus ou moins utiles il faut l'admettre - pour progresser, gagner ou maquiller votre défaite en coup du sort. Nous espérons que vous apprécierez l'initiative car la rédaction de ce guide n'a pas été de tout repos, surtout pour quelqu'un qui n'a de cesse de se faire étriller sur tous les jeux du genre !

logo street fighter dossier





1. Choisir un personnage et s’y tenir

Street Fighter
On ne débute pas l’apprentissage d’un jeu de baston en mode random. Tous les personnages d’un jeu ne se valent pas et même ceux partageant nombre de points communs ne peuvent être joués de la même manière. Dans Street Fighter III : 3rd Strike, Ken n’est pas Ryu par exemple. Dans le même ordre d’idées, ça n’est pas parce que vous humiliiez vos potes avec Zangief dans Street Fighter II que vous serez aussi efficace dans le quatrième volet : un même personnage peut être radicalement différent d’un épisode à l’autre.

D’où la nécessité de tester plusieurs protagonistes avant d’arrêter son choix. Il est indispensable de sélectionner un personnage - ou une équipe de personnages pour les jeux en team battle - avec lequel on se sente en phase, plutôt que de privilégier le plus populaire ou celui qui semble le plus facile à maîtriser. Ceci fait, le travail peut commencer dans la joie mais aussi la douleur. Si la découverte du personnage peut être source de beaucoup de plaisir, attention au contrecoup : les premières déconvenues seront particulièrement frustrantes. À ce stade de l’apprentissage, il est important de ne pas baisser les bras et de persister. Car un jeu de baston s’apprivoise par paliers successifs, par ruptures. C’est toujours quand on pense avoir acquis la parfaite maîtrise de son favori qu’un adversaire surgit pour nous prouver le contraire.

Comme un art martial, la pratique du jeu de baston - et en particulier de ses meilleurs représentants tels Street Fighter III : 3rd Strike ou King Of Fighters '98 ou 2002 : UM – est un apprentissage sans fin. La connaissance d’un personnage passe par plusieurs étapes : coups spéciaux et normaux ainsi que leurs propriétés (touche-t-il en garde haute ou basse ? Est-il safe en cas de parade adverse ? etc.), distances offensives et défensives, combos de base puis avancés, phases de jeu, puis frame data. Ce dernier point ne doit être abordé qu’une fois les fondamentaux acquis (Cf. 6ème commandement).

Bref, un personnage, ça n’est pas qu’un ensemble de coups simples et spéciaux. Alors, n’allez pas en changer tous les mois parce que vous avez le sentiment de ne pas progresser, que diable !




2. Apprendre les versus

Versus
S’il suffisait de connaître son personnage par cœur pour égaler les Umehara, Rx, Momochi, Nuki, K.O. et autres cadors du genre, avouez que ce serait tout de même trop simple. L’apprentissage du versus - ou match-up - est au moins aussi importante. En gros, il s’agit d’abord d’assimiler les spécificités de chaque autre personnage, ses distances, les propriétés de ses coups. Ensuite, il est vital de connaître les forces et faiblesses de ce dernier face à votre protagoniste, et inversement.

Dans Street Fighter IV, par exemple, il est très fréquent de rencontrer des débutants appliquant exactement le même jeu face à un Ryu ou à un Honda. Or, il s’agit là du chemin le plus rapide vers une défaite assurée. Un coup utile face à un personnage peut tomber en désuétude dans un autre versus. Pour reprendre l’exemple de Street Fighter IV, le « headbutt » de Balrog / Boxer – son fameux coup de tête – est totalement inutile face à un Blanka en position accroupie, là où il constitue une conclusion toute trouvée pour la plupart de ses combos face aux autres protagonistes. Autre exemple : la hitbox de certains personnages comme Daimon ou Chang dans KOF autorise certains combos que des personnages plus sveltes, tels Choi, n’encaisseront pas.

Évidemment, la réciproque étant aussi à prendre en compte, il est donc hors de question de négliger cette dimension du versus fighting. Le rapport de forces entre deux personnages maniés par deux joueurs de même niveau peut d’ailleurs être chiffré. Par exemple, pour revenir à Street Fighter IV, le match-up entre Ryu et Sagat est de 5-5 tandis que face à un Rufus il grimpe à 6-4 à l’avantage de Ryu. Comprenez par là qu’à niveau égal, un joueur de Ryu l’emportera 6 fois sur dix face à un Rufus. C’est pourquoi la pratique intensive face au plus grand nombre de personnages possible est vivement conseillée (comme vous y invitent les commandements 9 et 10).

Kenflowchart





3. Ne pas se forcer à jouer au stick pour faire le beau

Stick
Depuis la sortie de Street Fighter IV, un dogme est martelé avec insistance aux oreilles de nouveaux venus : il faut jouer au stick, la manette c’est pour les noobs. Et les anciens adeptes de Street Fighter II sur console de tonner : sur Super Nintendo, on jouait à la manette ! Alors faut-il absolument se mettre au stick pour faire sa mue ? La manette est-elle un accessoire totalement inadapté au versus fighting ?

Pas tout à fait. Un seul contre-exemple suffit à relativiser cette sempiternelle rengaine : le meilleur joueur français du moment à Street Fighter IV – Alioune – excelle à la manette. Il n’est donc pas nécessaire de jouer au stick pour acquérir un bon voire un excellent niveau. Mais alors pourquoi lit-on autant d’injonctions à troquer ce bon vieux pad pour l’un de ces imposants pavés ?

D'une part, car l’arcade est le support natif du genre et que la très grande majorité des pratiquants s’accordent à le considérer comme référent. La plupart des tournois de jeux de baston se jouent d’ailleurs sur bornes : Street Fighter III : 3rd Strike, The King Of Fighters ’98, Capcom vs SNK 2 et tant d’autres. Le jeu sur console n’est, en somme, qu’un substitut commode et moins onéreux. Cet adage peut se discuter, mais il est admis par l’essentiel de la communauté de joueurs de versus fighting. Dès lors, le stick est évidemment le contrôleur s’approchant le plus de la configuration d’une borne.

Et puis, il faut bien l’admettre, un stick offre un confort de jeu et une précision d’exécution particulièrement séduisants. Reste que l’investissement ne doit surtout pas être motivé par l’envie de faire comme tout le monde ou de passer pour « un vrai » aux yeux des autres joueurs. Si vous vous sentez nettement plus à l’aise au pad, alors il n’y a aucune raison de vous en délester.




4. Gratter, même si c’est sale

Cheap Win !
S’il y a bien une manière de remporter un match qui vous attirera un regard mauvais de la part de votre adversaire, c’est bien celle-là. Une victoire cheap, cheese ou « grattée » est la plus vile qui soit. De quoi s’agit-il ? Dans tout bon jeu de baston qui se respecte, un coup spécial paré par l’adversaire lui grappillera tout de même un tout petit peu de vitalité. Gratter consiste donc à grignoter la jauge de vie adverse en bourrant sa garde de coups spéciaux. Et plus particulièrement lorsque celle-ci arrive en bout de course. Une bonne vieille Super balancée dans le coin quand l’adversaire ne peut rien tenter pour s’en sortir en est une variante particulièrement sale.

Cette méthode est unanimement considérée avec mépris. Mais, comme on dit, ça fait partie du jeu ! Même les meilleurs n’hésiteront jamais à s’octroyer la victoire par ce biais. Alors oui c’est dégueulasse, sournois, indigne, mais après tout seule la victoire compte. Alors, n’hésitez pas : grattez !




5. Jouer avec sa tête, ou l’importance du Mind Game

Mind control
Un jeu de baston, ça n’est évidemment pas que de la technique pure. Il y a aussi ce qu’on appelle le mind game. La traduction littérale de cette expression, « jeu d’esprit », donne déjà une petite idée de ce dont il s’agit. Le mind game consiste en la prise d’ascendant psychologique sur son adversaire. Concrètement, il s’agit d’anticiper une action ou de provoquer une réaction de sorte que l’on maîtrise le jeu adverse. Vous entendrez souvent l’expression : « il est entré dans sa tête » ou « il lui a mangé le cerveau ». C’est exactement de cela dont il s’agit : lire dans son adversaire comme dans un livre ouvert.

Mais le mind game peut-il s’acquérir à force d’entraînement ? En partie, oui. Cette intelligence du jeu peut se révéler plus rapidement et avec plus de finesse chez certains joueurs, quand d’autres devront se montrer beaucoup plus téméraires pour développer une bonne vision du jeu. Mais tout n’est qu’une question d’imagination et de discipline : garder l’esprit ouvert, ne surtout pas s’enfermer dans un jeu stéréotypé et être capable de s’adapter rapidement aux choix de l’adversaire, cela s’apprend. Reste malgré tout une part d’intuition qui pourra faire la différence entre deux joueurs.




6. Connaître ses combos sur le bout des doigts

Après le mind game, place maintenant à la technique pure et dure. La connaissance des possibilités de combo de son personnage est une nécessité absolue pour se montrer efficace en match. Et le terme « connaissance » n’est pas choisi au hasard. Il ne s’agit pas uniquement de maîtriser des combinaisons de touches et des timings. Il faut aussi maximiser l’efficacité de son arsenal de combos en expérimentant les diverses possibilités de son personnage. Cela consiste donc à faire le tri entre les divers enchaînements de coups en privilégiant des propriétés telles que les dégâts infligés, l’augmentation du stun adverse (à savoir diminuer sa résistance à l’étourdissement) ou encore le risque encouru en cas de mauvaise exécution. En somme, privilégiez les combos « rentables ».



Cet apprentissage passe non seulement par un grand nombre de matchs mais aussi par des sessions d’entraînement régulières. Tout jeu de baston qui se respecte propose à cet usage un mode de jeu dédié. Pour aller encore plus loin, pour véritablement comprendre son personnage et déduire ses possibilités de combos, il existe un outil précieux que tout joueur cherchant à progresser finit un jour par consulter : la frame data.

De quoi s’agit-il exactement ? Une frame data détaille le nombre de frame ou images dont se compose chacun des coups de votre personnage. Cela vous permet, par exemple, de déterminer quels coups peuvent être linkés entre eux. Une définition en amenant une autre, un petit topo sur la notion de link est nécessaire. Fondamentalement, un combo peut se construire de deux façons : en enchaînant deux coups, le second annulant des frames du premier ; ou en les linkant, autrement dit le second coup peut être placé une fois l’animation du premier achevée. Seuls certains coups (en nombre restreint) peuvent être linkés avec succès. Et pour les découvrir, une frame data est l’instrument indispensable.




7. Préparer quelques excuses de sac

Sac !
La défaite n’est jamais facile à accepter. On peut avoir mal joué ou l’adversaire s’est montré imprenable. Mais quoi qu'il en soit, il n’est jamais évident d’encaisser avec le sourire. Alors, pour garder un minimum de contenance et de dignité, le déni est un peu la dernière solution de repli du joueur défait. Vous êtes un sac ? Assumez-le. Concoctez-vous quelques excuses en réserve, du genre tellement alambiquées qu’elles pourront être utilisées en toutes circonstances.

Quelques exemples dont vous pourrez vous inspirer pour élaborer vos propres excuses de sac :

  • « J’avais pas la bonne couleur »
  • « J’étais pas du bon côté »
  • « Tu fais tout le temps la même chose, t’as aucun style »
  • « C’est pas mon stick, je suis pas à l’aise »
  • « Y’a un bouton qui marche pas ! »
  • « Attends, mais j’ai pas fait ça ! Il déconne le jeu ! »
  • « Moi j’essaie de produire du beau jeu, je bourre pas pour gagner ! »
  • « Ça fait un moment que j’ai pas joué, c’est pour ça »
  • « J’ai trop joué à *le jeu de votre choix*, j’ai perdu mon skill sur *le jeu auquel vous jouez à ce moment* »
  • « Moi je joue sur la version PS2, il manque des frames sur Dreamcast »
  • « Ton perso est complètement cracké ! »
  • « Moi je suis courageux, je joue un perso low-tier et qui demande du skill »
  • « Attends, il est en 50 Hertz le jeu là ! »
  • « Laaaaaaaaaaaaaaaag ! Ma copine télécharge du pr0n ! »
  • etc., etc., etc.




8. Visionner et analyser les matchs de grands joueurs

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Grâce à l’émergence des grands sites de partage de vidéos, il est désormais possible d’étudier les matchs des grands joueurs japonais. Comme dans les arts martiaux, l’observation fait partie intégrante de l’entraînement. Il ne s’agit pas uniquement de reproduire des combos mais aussi et surtout d’apprendre comment les joueurs de haut niveau gèrent des versus, de s’inspirer de leurs phases. Se poser des heures durant devant des vidéos de matchs, tournois et autres ranking battle peut sembler fastidieux voire inutile mais pour en tirer quelque chose cette observation doit se faire avec un effort d’analyse.

Et puis c’est aussi l’occasion de découvrir le vrai potentiel du personnage que vous jouez. Les plus grand joueurs de versus fighting ont une telle maîtrise de leurs protagonistes que vous abreuver de leurs exploits vous permettra de déceler des possibilités que vous ne soupçonniez même pas. Et si ce à quoi vous assister vous semble irréalisable ou incompréhensible par vous-même, le neuvième commandement devrait vous aider à faire la lumière sur tous ces mystères.




9. Se déplacer en tournois et rencontrer d’autres joueurs

A l’ère du jeu en ligne, une tradition ancestrale persiste : celle du versus fighting en réunion, en vrai, dans un seul et même lieu. Tournois, ranking battle ou sessions freeplay, ces évènements sont l’occasion de rencontrer d’autres joueurs pour se frotter à la réalité. Et c’est incontestablement la dimension la plus enrichissante de votre apprentissage. Car, en plus de jouer ensemble, ces rencontres permettent aussi d’échanger, de discuter techniques, de recevoir des conseils de meilleurs joueurs. Et quand tous vos amis ne sont pas des férus de jeu de castagne, participer à ce genre de réunions est juste indispensable.

Tournoi
Tournoi
Tournoi

Un exemple de tournoi réunissant 50 joueurs - Gamespirit, Lyon


Bien sûr, ça n’est pas le seul et unique moyen de faire la connaissance d’autres joueurs et de papoter combos et timing. La communauté des joueurs de versus fighting est particulièrement active en France et certains haut-lieux de discussions sur internet – des forums quoi - vous offriront déjà beaucoup de ressources sur le sujet. Car, nombre de jeux sont dosés depuis plusieurs années et toutes ces discussions constituent une mine d’informations pour les nouveaux venus.

Le savoir accumulé en dix années de jeu sur Street Fighter III : 3rd Strike, par exemple, ne peut être assimilé tout seul comme un grand ou alors au prix d’un sacré travail d’épluchage d’archives ! C’est pourquoi l’idéal est de marier ces deux moyens d’échanges : sessions en nombre et sites communautaires.




10. Jouer, sans relâche

Ryu
Enfin, cela peut sembler évident, mais la règle la plus importante pour progresser dans le versus fighting est de jouer, jouer et encore jouer. Comme d’autres genres de jeux compétitifs, le jeu de baston 2D n’est que rarement adapté à une pratique occasionnelle. Si Street Fighter IV se montre beaucoup plus accessible que son prédécesseur ou que le moindre épisode de King Of Fighters, il n’empêche que l’essentiel des jeux du genre requièrent une pratique régulière et de la dévotion. Certains pensent que cette attitude quasi-martiale est aux antipodes de l’amusement. C’est faux, car les matchs les plus forts en émotions sont justement ceux où le niveau s’élève, où la tension s’installe, où les retournements de situation sont fréquents. Et cette dimension presque dramatique du jeu de baston ne peut être atteinte qu’avec la maîtrise. Alors jouez, sans relâche, sans compter les heures, avec abnégation mais toujours dans la bonne humeur.





Annexes :


A. Petit lexique des termes non-explicités dans cet article dans leur ordre d’apparition :

Safe : un coup est dit safe lorsque, paré par l’adversaire, il laisse notre personnage à l’abri de toute riposte.

Hitbox : il s’agit de la zone de collision – invisible – dans laquelle un personnage reçoit concrètement les coups adverses. Une hitbox peut avoir une taille différente de celle du personnage, plus petite ou plus grande. Dans un jeu de baston, celle-ci est différente selon la position du personnage.

Sac ou sacoche : contraction de l’expression « sac de frappe ». Ai-je besoin de vous faire un topo ?

Skill : maîtrise technique

Cracké / Craqué / Pété : se dit d’un personnage unanimement considéré comme beaucoup trop avantagé par rapport au reste du casting. Exemple : Sagat dans Street Fighter IV, Geese ou Krauser dans KOF ’98 : UM ou encore V-13 dans BlazBlue.

Top-tier / Low-Tier : pour comprendre les concepts de top-tier et low-tier, il faut aborder celui de tier-list. Une tier-list est une sorte de classement des personnages d’un jeu du plus au moins fort ou encore selon divers rangs. Une tier-list n’est pas immuable puisqu’elle est établie à un moment donné selon les statistiques établies au cours d’un certain nombre de matchs. Elle est donc susceptible d’évoluer. Donc, un top-tier se situe dans le haut du panier tandis qu’un low-tier est un peu le parent pauvre du casting.

Ranking Battle : un ranking est une sorte de compétition sur le long terme dans laquelle les joueurs gagnent ou perdent des points à chaque victoire ou défaite. Un classement est ainsi établi. Les ranking ont donc des périodicités mensuelles voire hebdomadaires.

Session freeplay : littéralement, jeu libre. Se dit d’une session de jeu – souvent en salle – au cours de laquelle chacun peut doser librement le titre de son choix.

Doser : jouer.

B. Liste non-exhaustive de jeux à posséder impérativement :

La liste ci-dessous n'a pas été établie selon l'ordre d'importance de chaque jeu et, comme le précise le titre, d'autres jeux pourraient très bien y trouver une petite place. Il s'agit simplement de l'essentiel des jeux à posséder ou, tout du moins, sur lesquels vous serez assurés de trouver des challengers motivés. Enfin les plateformes retenues sont celles sur lesquelles nous vous conseillons de jouer (en dehors de l'arcade, bien évidemment) et ne sont donc pas exhaustives.

  • The King Of Fighters '98 et '98 Ultimate Match (SNK Playmore - PS2 / Neo-Geo)

King Of Fighters  98 : Ultimate Match
King Of Fighters  98 : Ultimate Match
King Of Fighters  98 : Ultimate Match


  • The King Of Fighters 2002 et 2002 Unlimited Match (SNK Playmore - PS2)

KOF 2002 : UM
KOF 2002 : UM
KOF 2002 : UM


  • The King Of Fighters XI (SNK Playmore - PS2)

The King Of Fighters XI
The King Of Fighters XI
The King Of Fighters XI


  • Super Street Fighter II X / Turbo / Turbo HD Remix (Capcom - PS2 / Xbox 360 / PS3)

Super Street Fighter II X
Super Street Fighter II X
Super Street Fighter II X


  • Street Fighter III : 3rd Strike (Capcom - PS2)

Street Fighter
Street Fighter
Street Fighter


  • Street Fighter IV (Capcom - PS3 / Xbox 360 / PC)

Street Fighter IV
Street Fighter IV
Street Fighter IV


  • Capcom vs SNK 2 : Millionaire Fighting 2001 (Capcom - PS2 / Dreamcast / Xbox)

CVS 2
CVS 2
CVS 2


  • Garou : Mark Of The Wolves (SNK - PS2 / Dreamcast / Neo-Geo)

Garou : Mark Of The Wolves
Garou : Mark Of The Wolves
Garou : Mark Of The Wolves


  • Guilty Gear XX Accent Core (Arc System Works - PS2 / Wii)

Guilty Gear XX Accent Core
Guilty Gear XX Accent Core
Guilty Gear XX Accent Core


C. Quelques lieux où pratiquer :

Les salles d'arcade étant devenues rarissimes dans l'hexagone, voici un petit panel de quelques lieux où affronter d'autres joueurs au cours de divers évènements organisés autour du versus fighting (tournois, ranking, freeplay).

  • Game Spirit (22 Rue Franklin, 69002 LYON)

  • La Mythik - Versus Fighting Club ( 36 Quai de Seine, 93400 SAINT-OUEN)

  • Versus Dojo (5, Boulevard Voltaire, 75011 PARIS)

  • Neo-Arcadia (34, Rue de Bayard, 31000 TOULOUSE)
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