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Publiée le 24/08/2010 à 00:08, par Zick

GC 10 : Présentation de Spec Ops : The Line

Il n’y avait pas que du Bioshock chez Take Two. Les développeurs allemands de Yager tenaient aussi une petite conférence de presse pour présenter leur prochain projet, le très discret Spec Ops : The Line. Il s’agit d’un shooter à la troisième personne se déroulant à Dubaï, dans un futur proche. L’argument principal ? Une narration adulte et intéressante. Impressions.

Dubaï, sa plage, son sable, ses Marines pendus aux lampadairesRetour au sommaire
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Yager Development est un studio allemand relativement méconnu. On leur doit notamment un unique titre, Yager, un simulateur aérien futuriste extrêmement beau lors de sa sortie. Spec Ops : The Line est donc leur deuxième projet depuis 2003. Le scénario prend place à Dubaï, dans un futur proche. La cité arabe a été presque entièrement détruite par une série de tempêtes de sables « cataclysmiques » - selon les propres termes du développeur. Dubaï est donc enseveli sous des tonnes de sables. Et comme d’habitude dans ces situations de catastrophes, l’armée américaine envoie des troupes pour tenter d’aider les gens qui n’ont pas pu s’échapper. Le joueur incarne donc un certain capitaine Martin Walker. Ce marine a été envoyé sur place pour retrouver le colonel John Konrad, disparu lors d’une mission de sauvetage. Il va donc falloir enquêter dans un premier temps, puis tenter de se frayer un chemin dans une ville qui se révèle en fait en pleine guerre civile. Avant même de nous montrer le jeu, les développeurs insistent sur le fait que c’est un jeu vraiment adulte. Rien ne sera épargné au joueur : pillage, massacre et torture font partis de la réalité, on n’y échappera pas. La suite nous prouvera qu’ils n’avaient pas tort.

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Spec Ops se présente donc comme un TPS très classique. La caméra reste braquée dans le dos du héros, qui dispose d’un traditionnel M-16 et de deux autres Marines qui nous suivront durant toute l’aventure. Mises à couvert, tirs à l’aveugle, jet de grenade, contournement des ennemis pour les prendre à revers et possibilité de donner des ordres à ses coéquipiers sont de mises. Là où les choses deviennent un peu plus excitante, c’est que Yager a vraiment cherché à tirer parti de l’environnement. Le sable étant une matière à la fois facile à déplacer et très lourde, on nous a montré quelques phases durant lesquelles on pouvait ensevelir des ennemis sous des masses de sable, après un jet de grenade bien placé. De la même façon, les combats se dérouleront autant en intérieur – dans les très cosy intérieurs Dubaïote – et à l’extérieur. Et comme les façades des bâtiments sont recouvertes par le sable, il suffit par exemple de tirer sur une surface vitrée pour ensevelir un groupe d’ennemi un peu trop collant.

La guerre, la vraieRetour au sommaire
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Si l’on peut reprocher à raison le gameplay ultra classique de Spec Ops, la réalisation en revanche ne laisse aucun doute. C’est beau, très beau. Non seulement les développeurs ont parfaitement tirés parti de la gestion de la lumière (et des effets de HDR en particulier), mais les couleurs, la modélisation des personnages et les effets spéciaux situent Spec Ops dans la partie haute des réalisations des jeux de cette GamesCom 2010. Une réalisation sans faille qui se paye – en tout cas sur la version alpha présentée – par de subites et sévères chutes de framerates. Les développeurs ont en tout cas encore quelques mois pour y remédier.

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On pourrait s’arrêter là pour parler de Spec Ops. On le disait pourtant en début de paragraphe, le titre de Yager se veut très réaliste dans la retranscription des horreurs de la guerre. La dernière scène de la démo que nous avons vu nous a parfaitement mis dans l’ambiance. Après avoir traversé une petite cours nettoyée au Napalm (je vous passe la description des corps agonisants encore brûlant), le joueur parvient à se mettre discrètement à portée d’une scène de torture. Là un groupe de Marines félon tente de faire parler un autre Marine, prisonnier. Les cris résonnent et une cinématique s’enclenche. Le visage déjà salement amoché du Marine torturé semble à deux doigts de craquer. A côté de lui gisent déjà une demi-douzaine de cadavres de civils. Ces Marines félon (en fait sous les ordres du colonel Konrad) tentent de le faire parler en tuant des civils. Ho, pas d’une balle dans la nuque, non. Ils commencent d’abord à tirer à côté, puis rapprochent les rafales de la pauvre femme dont c’est le tour. Dans la salle où est présentée la démo, la tension est bien présente. Et je dois bien avouer qu’aussi habitué que je sois aux diverses scènes de violences présentes dans les jeux vidéo, celle-ci a tout même réussi à mettre assez mal à l’aise. Ce n’est même pas de la violence gratuite, c’est uniquement la mise en scène, la réalisation et le réalisme des graphismes qui sont parvenus à retranscrire ce que l’on peut ressentir dans un film par exemple. Et niveau gameplay, les développeurs nous expliquent que le joueur aura le choix : sauver le Marine (et causer la mort de la civile), ou ne rien faire. Ce qui devrait avoir une incidence sur le cours et la fin de l’histoire.

Spec : Ops The Line est attendu pour l’année prochaine sur PC, Xbox 360 et PS3. Une bêta multijoueur devrait par ailleurs ouvrir ses portes avant la fin de l’année.
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