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Publiée le 19/08/2010 à 00:08, par Zick

GC 10 : Présentation de Castlevania : Lords of Shadows

Après avoir sorti une demi-tonne de nouveau Castlevania sur consoles portables (des opus par ailleurs très réussis), Konami s’est finalement décidé à sauter le pas de la HD et à nous proposer un véritable Castlevania en 3D. Une licence maudite quand il s’agit de passer dans la profondeur, mais qui semble cette fois-ci tenir le bon bout. Voici nos premières impressions sur Castlevania : Lords of Shadow.

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Avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut préciser un peu les choses. Castlevania : Lords of Shadows n’est pas développé par des japonais. Ce sont les espagnols de Mercury Studios qui sont aux commandes. Le projet a été entamé voilà quelques années, et c’est à l’occasion d’un meeting interne de Konami que le jeu a été présenté à des pontes de l’éditeur japonais. Parmi eux, un certain Kojima qui a été littéralement fasciné par le travail des espagnols. Ni une, ni deux, Kojima a décidé d’impliqué son équipe de développement dans le projet pour lui faire bénéficier de son expertise. C’est donc sous de bons hospices que cet épisode 3D est né. Un épisode en haute définition qui se veut comme le renouveau de la série, avec la volonté affichée de garder les bases de la série tout en l’adaptant aux critères modernes du jeu vidéo. Car, oui, les épisodes en 2D ont véritablement marqué le paysage du jeu vidéo. Et l’adaptation en 3D est toujours un passage délicat pour une série habituée à la 2D. Ce renouveau, il passe donc par un scénario qui passe par de nouvelles bases. Ho, rassurez-vous, vous ne serez pas perdu longtemps, puisque l’on y incarne un certain Belmont, Gabriel de son prénom.

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Gabriel n’est pas introduit directement dans le scénario. Le jeu commence dans une ambiance oppressante, sous une pluie battante d’un petit village paysan. Ce village justement est assailli par des loups-garous belliqueux. A peine arrivé dans le village, Gabriel doit aider les villageois à se sortir du pétrin. Armé d’un crucifix géant, le voilà qui débarque au milieu des défenseurs. En fait, ce crucifix est en plusieurs pièces reliées entre elles, qui, une fois lancé fait office de fouet. Et le combat s’engage. Quand je vous disais un peu plus haut que Castlevania s’est adapté à son temps, je n’ai pas menti. Le combat ressemble plus à ce que l’on a déjà vu dans un God of War que dans un jeu de plateforme en 2D. Le fouet de Belmont est l’équivalent des lames d’Athéna de Kratos et permet de réaliser moults combos, prises et acrobaties aériennes. Le panel de coup de Belmont est d’ailleurs généreux. A chaque fin de niveau, Gabriel engrange des points d’expérience qui servent à débloquer de nouveaux coups. Projeter un ennemi dans les airs, le rattraper en plein vol avec son fouet pour le planter proprement fait parti des quelques combos possibles du jeu. A cela s’ajoute un nombre limité de couteaux de lancer particulièrement meurtriers et un système d’esquive très instinctif. Une fois les loups-garou éliminés, nous voilà lancés dans un dialogue avec un villageois. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur le scénario.

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Nous le disions en introduction, le reboot de la série passe par un détournement du scénario. Si on ne sait pas très bien à quelle époque se passe cet épisode, ce qui est sûr, c’est que la fin du monde approche. Les Dieux semblent avoir déserté la Terre, et des créatures maléfiques envahissent le monde des vivants. Gabriel, quant à lui fait parti d’une troupe d’élite, la confrérie de la lumière. Son rôle est de protéger les humains de tout ce qui ressemble de près ou de loin au diable. Son problème à Gabriel, c’est que sa femme a été tuée par une de ces bêtes. Et il sent que son âme ne repose pas en paix. Afin de soulager sa conscience, il se met en quête du gardien des lacs d’Oblivion, un lieu qui fait le lien entre les morts et les vivants. Et justement, le village qu’il vient de protéger est à deux pas des lacs d’Oblivion. Après avoir traversé la forêt qui sépare le village du temple (à grand coup d’attaque de loup-garou, de passages dans des marais infestés de gobelins, et de poursuites sur destrier magique), il va rencontrer ledit gardien. Il va alors en apprendre plus sur le destin de sa femme. Ni morte, ni vivante, elle erre dans les limbes. Le seul moyen de la sauver est justement de mettre à terre les trois Lords of Shadows, qui lui permettront de revenir dans le monde des vivants (mais aussi, au passage de sauver le monde).

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Si cette démo, issue d’une version encore inédite, se contentait de montrer quelques combats bien rythmés et quelques puzzles pas toujours simples, elle permettait en revanche de se faire une première impression du titre. Premièrement, ce Castlevania ne ressemble à aucun autre Castlevania. Ho, on retrouve bien les vampires, les loups-garou et quelques autres monstres issu du bestiaire de la série, mais le gameplay est plus proche d’un Darksider que d’un bon vieux plateforme 2D. C’est loin d’être déplaisant, c’est même carrément pêchu et franchement joli. De fait, cet épisode va plaire à un public plus large que d’habitude. Les autres, les anciens de la série, vont indubitablement pousser des cris d’hérésie. Pour ma part, je ne demande qu’à continuer l’aventure et à voir. Si Castlevania parvient à conserver le rythme effréné des premières minutes, à accrocher le joueur avec un système de point d’expérience et un scénario béton, je dis banco. Réponse le 7 octobre prochain, avec la sortie du titre sur Xbox 360 et PS3 uniquement.
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