Marble madness

Développeur : Atari
Editeur : Multiples firmes
Genre : Réflexion, 1-2 Joueur (s)
Format : Amiga, borne d’arcade, Game Boy advance, etc.
Année : 1984

Des concepts ont su traversé les périodes et elles reviennent sous une autre forme en adéquation sur les supports actuels. Certains crieront au génie, d’autres affirmeront qu’il s’agit d’une copie sans âme ; pourtant le rapprochement entre le virtuel et la réalité peut aboutir à des jeux totalement innovant.
Des titres où l’apprentissage se réalise immédiatement, se situent en majeur partie sur la console Wii, cette dernière a apporté un nouveau type de joueurs.


Sega et les autres

La série Monkey ball a remporté un vif succès auprès de tous les joueurs. Le but est de conduire un singe d’un point de départ à une arrivée, ce dernier se trouve dans une sphère.
La prise en main nécessite que quelques minutes et le fait de manier ces pauvres bêtes procure une belle sensation, surtout avec une wiimote par exemple (cas de la Wii).

Toujours dans le même registre, Wiifit reprend le principe, mais ici, l’effort physique est de mise. Autre jeu, la version Kirby sur Game Boy advance, vous deviez diriger le personnage et la cartouche était munie de cartouches au mercure pour donner les inclinaisons.
Kororinpa et les autres s’inspirent du même jeu, il s’agit de Marble Madness.


Madness, le groupe de Ska ?!

Atari, créateur de Marble Madness a lancé ce titre sur borne d’arcade, réalisé par Mark Cerny. D’autres programmeurs comme Michael Shwartz pour l’opus Megadrive a apporté que très peu de changements à l’original.
De multiples versions ont vu le jour avant la transformation de ce concept, prouvant qu’un objectif simple traverse le temps et les modes.

Marble Madness reprend le principe du mini-golf. Il s’agit de diriger une bille sur un parcours parsemé d’embûches jusqu’au point d’arrivée.
Pour la version arcade, vous n’avez pas de joystick classique, mais de l’ancêtre de la souris, une trackball.


Perds pas la boule (un vieux jeu de société)

Bien avant la 3D, les programmeurs avaient déjà détourné cet obstacle en proposant plusieurs effets graphique, comme le zoom, la distorsion,… .
Ici, le jeu se déroule en perspective isométrique, c'est-à-dire en vue ¾ ; cette méthode donnait l’impression d’évoluer dans un monde à l’image du film Tron (sorti en 1982).

Afin de pimenter, le jeu et réussir les six niveaux, le temps constituera le premier adversaire ; en effet vous devez traverser le parcours dans une durée déterminée.
Lorsque vous avez fini le chemin, les secondes restantes sont additionnées pour le niveau suivant, d’où une connaissance par cœur des stages.
Les décors en eux-mêmes donneront également du fil à retordre, logique, les descentes, les montées, les creux, virages à angle droit, tous ces obstacles résument bien la force de Marble Madness. L’inertie de la sphère réagit parfaitement, et ce jeu était idéal pour tester la sensibilité de la souris à titre d’exemple, mais aussi la sérénité du joueur.

D’autres éléments se sont greffés au fil des versions. La boule noire toujours présente sera considérée comme un ennemi, cette dernière vous pourchasse et elle cherche à vous éjecter du plateau, entrainant le game over.
Les flaques d’acides détruiront la bille petit à petit, même la présence d’aliens augmentera la difficulté qui par ailleurs se révèle déjà bien ardue.

One step Beyond

Ce jeu permet d’engager deux joueurs simultanément, en écran splitté ; chacun luttant pour son propre compte. A travers, un titre original, ce dernier a reçu de nombreuses récompenses comme le meilleur jeu de l’année délivrée par le magazine Tilt en 1987 sur le support Amiga.
Malgré une faible durée de vie, le concept a survécu par l’intermédiaire d’évolutions à l’image de Monkey ball.

La réalisation technique de cette époque avait marqué, car le plan se déroulait en perspective donnant un bel effet de trompe l’œil.
Les autres critiques concernent les bruitages, point de fioriture, cela reste classique (bien stressante), la prise en main reste immédiate.
Le jeu reste sympathique à jouer, pourtant on préféra se tourner sur les références actuelles, Marble Madness a mal vieilli, à vous de juger.

- Concept innovant,
- Univers graphique en trompe l’œil,
- Prise en main accessible,
- Réflexe et patience.
- Evolution du jeu.

- Faible durée de vie,
- Les jeux actuels.



Graphismes : 17.00/20
Maniement : 15.00/20
Son : 14.00/20
Durée de vie : 13.00/20 (six niveaux)
Scénario : -

Note Globale : 14.00/20

Images issues des sites MO5 et Klov.com


Lien vidéo :

Publicité Source Daily Motion
Gameplay Source Daily Motion
Clip Madness Source You tube


549ième test
Edité le 04/12/2008 à 17:19