Libero Grande

Libero Grande

Développeur: Namco,
Editeur: Namco,
Année: 1998,
Genre: Football,
Joueurs: 1 et 2 joueurs,
Support: PlayStation (testé), Arcade (1997),
Langue: Muli langage.

Alors que certains découvrent les modes de jeu « Deviens pro » et « Vers une légende » de FIFA 09 et PES 2009, un jeu sorti en 1997 sur arcade et 1998 sur PlayStation proposait déjà de prendre en main la destiné d’un seul footballeur sur le terrain pendant 90 minutes.



Dire que Libero Grande a créer ce système de jeu serait peut être faux, mais il est le plus proche des productions proposées sur les consoles Next Gen. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe de Libero Grande, il est assez simple. Vous ne prenez le contrôle que d’un seul joueur sur le terrain, non pas un libero (joueur situé derrière les défenseurs) comme indiquerai le titre du jeu mais plutôt celui d’un milieu offensif ? attaquant. Les jeux de football traditionnels proposent une vue appelée TV se rapprochant d’un match diffusé, le titre de Namco pose la caméra derrière l’unique joueur dirigé offrant des sensations proches de celle vécu sur le terrain. Théoriquement, votre positionnement et vos appels de balles sont important, ainsi que la patience d’attendre le ballon pendant quelques minutes, mais il n’est clairement pas le cas dans ce jeu.

Avant d’arriver dans les menus, une introduction faites avec le moteur du jeu montre les reprises de volées, les roulettes, le coup du sombrero et d’autres gestes techniques qu’il vous sera possible d’accomplir. Le moteur présenté est moche mais assez rapide. Le menu principal offre cinq modes de jeu. Un traditionnel mode Arcade qui correspond à une partie rapide, une International Cup permettant de jouer la coupe du monde, un mode Exhibition où l’on peut disputer des matchs en choisissant les paramètres temporels et l’adversaire. La World League est un championnat international puis le Player Challenge est le mode d’entrainement qui permettra de développer vos joueurs. Celui qui nous intéresse le plus est l’entrainement.



« Muscle ton jeu, Robert ! »

Il a la particularité de vous mettre dans des situations de jeu particulières et d’établir un certain score pour valider l’épreuve. En tout, huit défis sont disponibles : des passes, des coups francs, savoir gérer sa force de frappe, des reprises de volées, etc. Mais la facilité des épreuves sont associés à une jouabilité désastreuse rendant parfois la tache plus difficile qu’elle semblait au départ. Même s’il est loin d’être complet, il offre la possibilité de mieux apprivoiser le piètre gameplay en essayant de battre ses propres scores. On est loin de la simulation, l’odeur de l’arcade n’est pas bien loin.

Lors d’une partie rapide, vous pouvez sélectionner parmi les vingt joueurs présents, ressemblant aux héros du gazon vert. Ne cherchez pas les licences, comme ISS à son époque nos stars sont renommées de façon à les reconnaître. Ronaldo devient Raimundo, Zidane : Zenon Zadkine, Nakata : Naoki Hidako ... Leurs statistiques sont partagées en trois jauges : Vitesse, Puissance et la Technique. Le choix du numéro que vous porterez sur le terrain n’a aucune influence sur votre placement. Lors du mode entrainement, ce sera un de ces joueurs qui vous permettra de maitriser le jeu, c’est une grande déception de ne pas pouvoir créer son double virtuel.

Une fois les crampons chaussés, on assiste a des matchs d’une lenteur affligeante, assez loin de l’introduction présenté au début. Cette impression est confirmée par la motivation des joueurs lors de leurs entrées sur le terrain. De plus, la plupart des animations du footballeur sont représenté mais elles ne sont pas fluides ainsi que mal intégré dans le jeu. Le plus choquant reste la course des joueurs ressemblant plus à un bal de patineur qu’à un match de football. L’affichage du mot GOAL lors d’un but utilise une sorte de reflet sur les lettres d’un assez mauvais goût, il est le seul vrai effet graphique proposé.

Après votre but, le ralenti vous propose de visionner votre œuvre sous différent angle.



21 contre 1 : un match équilibré.

Vos coéquipiers sont contrôlés par une IA qui joue plus pour vos adversaires qu’avec vous. Il devient assez frustrant d’attendre la bonne passe lors d’un démarquage presque parfait et de constater que votre camarade donne le ballon à l’équipe rivale. La construction du jeu devient impossible, même une simple suite de trois passes. La meilleure solution consiste à prendre le ballon, de traverser le terrain seul puis de faire trembler le filet tel Olivier Atton.

Distingué les stars du ballon rond étaient déjà difficile sur les jeux PlayStation du fait de sa puissance, mais Libero Grande propose des personnages identiques avec une simple coloration de la peau et des cheveux différentes. Les joueurs possèdent tous la même taille. De plus, la modélisation des joueurs a été dessiné à la hache, ils sont carrés et peu détaillés. Le jeu ne met pas en valeur les stades, préférant surement cacher les textures baveuses des spectateurs.
Sans compter les bugs d’affichage, les textures qui sautent, et les polygones qui s’enchevêtrent, Libero Grande est une épave graphique.

La caméra qui vous suit se révèle souvent très basse et ne permet pas de suivre correctement l’action. Vous serez souvent perdu sur le terrain, sans savoir ou se situe le ballon. Heureusement que la présence d’indicateur vous aide un minimum ainsi qu’une flèche autour du personnage fixant le but ennemi.

Ces marqueurs sont accompagnés d’une jouabilité désastreuse. Le joueur ne bouge pas assez vite, il pousse souvent le ballon trop loin et le changement de direction imite un poid lourd dans un rond point. La liberté de déplacement sur le gazon n’est pas complète, une zone autour du joueur adverse lors des coups de pied arrêtés de l’adversaire rends impossible un tacle assassin anti jeu, c’est bien dommage.

Seules les équipes nationales sont disponibles mais l’absence de club n’est pas la chose la plus choquante car la plupart des jeux de l’époque ne les proposait pas.


Conclusion

Libero Grande propose une façon de voir le football très original malheureusement l’idée est accompagné d’une jouabilité et d’un graphisme raté. Malgré cela, l’immersion reste présente et il est facile de se prendre au jeu pendant une journée. Après avoir gagné quelques matches, les joueurs préféreront retourner sur un ISS ou un FIFA 98 et abandonner cette conversion de l’arcade ratée.

A savoir qu’une suite existe, Libero Grande Internationale, est sorti en 2001 sur la même console.

+ Le concept
+ L’entrainement

- Les graphismes indigne d’une PlayStation
- La durée de vie du mode entrainement
- La jouabilité
- L’animation
- La bande son peu présente

Graphismes : 06
Maniement : 06
Animation : 05
Son : 05
Durée de vie : 08

Note Globale : 06/20

537ième test
Message edité le 18/11/2008 à 05:40