Duke Nukem : Land of The Babes - Playstation 1 -

Développeur: Take Two
Editeur: 3D Realms
Année: 2001
Genre: Action
Joueurs: 1 à 2 joueurs
Support: Playstation 1



Prémices:
Des lunettes noires, des pectoraux huilés dans un marcel à la limite du craquage et un bon gros barreau de chaise au coin de la bouche, pas de doute nous n’avons pas affaire ici à un plombier tuyauté, un rapide hérisson ou un tournoyant bandicoot mais bien au sieur Duke Nukem!
Porcoflics, belles nanas aux formes généreuses et ambiance bodybuildée, cette saga devenu mythique entre autre par l’arlésienne tant attendue de Duke Nukem Forever qui livre ses images et vidéos au compte goutte chaque année. Il signifierait entre autre d’un retour à la source de la genèse de la série, c'est-à-dire le Tir à la Première Personne (le FPS en initiales anglophones), car Duke nous a gratifié de quelques variantes dans son style de jeux.
Souvenez-vous des moments passés la toute première fois, vos mains virtuelles sur une arme réduisant vos ennemis en tas de bouillie pixellisé après avoir envoyé un bon paquet de projectiles. Un dur de dur qui n’as comme point faible que la gente féminine, surtout dans la catégorie des bombes sexuelles aux appâts avantageux. Un gentleman dans l’âme toujours prêt à servir la gente féminine… tant qu’elle le remerciera à sa manière… .
Bref, l’univers du gros baraque ne s’accompagneras pas de rose fushia avec arc en ciel et de nounours en guimauve en guise d’accueil, c’est du bordel dans tous les sens du terme!
Mais fini la parlotte, il est temps d’aller zigouiller du monstre sur pattes sans plus attendre, les femmes ont besoin de vous!



DN, c’est que pour les adultes:
D’impitoyables aliens ont envahi la planète terre en semant dans leurs sillons désordre et désolation. Leur plan d’anéantissement de la race humaine se révèle être à la fois caustique et originale voire dérangeante quand au sort final des femelles! Réduites en esclavages, les femmes se trouvent réduites en esclavage afin d’être asservis comme objet sexuel à l’ensemble de la galaxie et présentée dans l’Antre du Mal (nom donné à l’astronef principal des aliens) pour en faire le temple du plaisir, les hommes sont quand à eux exterminés et une race hybride est créé par la suite pour régner sur la planète plus très bleue, les singes mutants.
Cependant, certaines de ces femmes réussissent à s’échapper des griffes des méchants extraterrestres et forment entre elles ce qu’elles surnomment de par les initiales MGR : le Mouvement des Gonzesses Résistantes (ça ne s’invente pas!). Autrement dis, un groupuscule destiné à sauver la peau des terriens et foutre la zone dans les plans des belliqueux.
Une formation qui prend de plus en plus d’ampleur et de structure, mais qu’il faut accélérer le mouvement et l’idée de joindre le seul mâle capable d’apporter la victoire finale fait rapidement surface et se concrétise sous peu. Néanmoins, pour les contrer, les méchants mettent en place une force spéciale avec à sa tête Silverback, un gorille brutal et sans pitié.
C’est pourquoi elles arrivent à refaire fonctionner un ancien téléporteur spatio-temporel et vont avertir Duke qui, entre deux sauvetages de l’univers se complaît en compagnie de donzelles en petites tenues.
Mais l’action et les jolies pépées sont toujours son credo et il ne refusera pas d’apporter son aide musclée aux demoiselles en détresse!



Macho Man:
Après une introduction illustrée par une cinématique et les sempiternels temps de chargement, vous voilà donc au cœur de l’action! En vue à la Troisième Personne (en Third Person Shooter), vous allez donc trimballer le costaud de dos au travers de niveaux en 3D en pulvérisant la vermine environnante et en cherchant la sortie principale en n’oubliant pas d’accomplir quelques mission sur votre route!
Hé oui, si auparavant le bourrinage restait l’occupation principale de tout joueur de la saga, cet épisode demande un peu plus de réflexion même si les neurones ne seront que peu sollicitées au final. La concentration se fera plus sur la configuration des niveaux et les passages demandant un semblant d’adresse et de finesse dans la manipulation. La palette de mouvement est vaste et demande de surcroît une petite connaissance des affectations des boutons pour éviter de se retrouver coincer bêtement (expérience personnelle). A vous donc de lire le petit manuel appelé notice de jeux ou tout simplement vous lancez dans le mode entraînement afin d’acquérir les compétences virtuelles nécessaires!
La maniabilité permet quelques extravagances avec entre-autre les sauts périlleux pour éviter les tirs ennemis. Une aide à la visée, pouvant être désactivée dans les options, est présente et facilite donc la vie du joueur. Le héros se retrouvera aussi à nager en eaux troubles et à grimper toutes sortes d’éléments naturels ou non afin de progresser dans son aventure.
Côté armes, notre personnage dispose d’une belle ribambelle d’ustensile meurtriers, entre le revolver, le fusil à pompe, la mitraillette laser, le lance-roquette incendiaire, le réductor, le congelleur ou le fusil sniper entre autre, votre arsenal permettra de se sortir de bon nombre de passages difficiles.
Des bonus viendront vous aider au moment importun, citons pêle mêle: la fusée dorsale, le gilet pare-balles, les lunettes à infrarouges, le bio-masque ou la bouteille (d’oxygène, bande d’alcoolos!) pour mieux respirer sous l’eau.



Copines comme cochonnes:
Côté faune et flore, si on reste dans un ton grisâtre et ambiance fin du monde avec visite spatiale en fin de jeux, on découvre de nouveaux ennemis au sein du soft avec les sempiternelles porcoflics et leur groin de folie. Vous pulvériserez entre autre des rats géants appelés Ratoïdes, des singes mutants et muté en rang de soldat en segmentant l’ensemble entre espèces (gorilles, babouins, orangs-outans…), des requins, des Nécrocerveaux balançant des attaques psychiques ou encore des Sulfuronoctules, cousins éloignés des chauves-souris mais version géante et acidifié! Un jolie panel (je laisse découvrir le reste de l’échelon animalier) qui permet à la fois de retrouver l’univers du Duke et découvrir les nouvelles victimes de vos balles. Notons aussi la présence de Boss à plusieurs moments du jeux, bien entendu plus retords que la mauvaise graine des environs et surtout être prompt à canarder et éviter leurs tirs!
Tout ce beau monde évolue dans des décors carrés et pixellisé comme dans les premiers temps d’une Playstation mais ça reste lisible et correcte pour évoluer; même si invariablement on a tendance à répéter que la 2D vieillis beaucoup mieux. Quelques bugs d’affichages peuvent faire une apparition timide mais sans gêner le joueur, il s’agit juste d’imperfections graphiques qui sont surpassables, peut-être plus difficilement pour quelqu’un n’ayant jamais connu cette console. L’aspect « épaule carrée » des personnages prêtera à sourire tant l’animation reste un peu rigide dans ses codes et reflète un ensemble perfectible. Par contre, la caméra ne s’emmêle que très rarement les pinceaux et aucun ralentissement n’est à signaler.



Etre une femme libérée:
Au niveau de la difficulté, et même s’il est possible de la choisir au tout début du lancement de l’aventure, on reste dans un ensemble relativement facile mis à part quelques endroits plus tendus à négocier ou des boss finaux moins aisé à tuer. Au passage, le Duke ne possède pas de santé dans cet épisode mais ce qu’il s’appelle de l’Ego.
En fait, son ego baisse lorsqu’il est touché, blessé ou qu’une des filles qu’il se doit de protéger est tuer! C’est qu’il faut l’entretenir le charisme, en zigouillant les ennemis de passage pour pouvoir remonter le taux de l’ego, sinon c’est la mort en atteignant zéro.
Petite surprise, si remarquer que l’ensemble du soft est traduit dans la langue de Molière, les dialogues le sont aussi (mais moins dans la finesse d’une pièce de théâtre de l’auteur). Si dans le fond le franc parler de Duke est conservé, le ton surprend car à mon humble avis il n’est pas forcément celui qu’on aurait prêté au charisme du personnage encore plus tiré vers le stéréotype même si elle reste correcte et décalée dans ce qu’on a pu entendre dans les autres softs en tout genre!
La musique est orchestré par le groupe Static-X, du métal puissant dans les termes et visiblement connu et reconnu, j’avoue n’avoir que peu de connaissance dans ce courant musical mais pour une première approche, c’est accrocheur et dans la tonalité de l’univers.
Un mode deux joueur est présent et apporte son petit plus à la durée de vie qui reste quand à elle moyenne tant le nombre de niveaux est faible et l’ensemble passe rapidement tant on a compris comment gérer ceux-ci. En écran splitté, il s’agira bien entendu d’affronter un ami humain à ses côtés dans des arènes, avec si possible une grosse télé car les informations du personnage étant présenté comme l'image qui suit.



Conclusion:
Loin d’être ultime, il reste un sympathique jeux de la saga Duke orienté action avec une teinte de réflexion, mais il faut pour cela adhérer à l’univers et les graphismes d’une ancienne époque.



Notes:
Graphismes: 13,5/20
Techniquement pixellisé et perfectible comme en témoigne certains bugs d’affichage, elles restent toutefois accessibles (sans être une bouillie visuelle en résumé) et l’animation quoique rigide dénote de quelques mouvements de belle aloi de la part du Duke ou des ennemis.

Gameplay: 15,5/20
Diversifié et proposant des séquences de jeux variés, la variété des actions permet d’éviter la monotonie. Par contre, il est possible de s’emmêler parfois les doigts sur la manette mais rien de dramatique tant le reste est fluide.

Musique: 16/20
Ne connaissant pas le groupe à l’origine de l’ambiance musicale de cet opus, je reste sur un bon avis avec des thèmes bourrins mais parfaitement dans le rythme et la mise en scène du soft!

Durée de vie: 14/20
Sitôt le jeux parcouru, et même en présence du mode deux joueurs, on reste un peu sur notre faim. Plus de niveaux et de modes multijoueurs aurait été un plus indéniable.

Note finale: 14,5/20
A découvrir pour les fanas du fada. Les autres ne ratent pas le jeux du siècle mais une bonne occasion de découvrir le blondinet baraque dans des bonnes actions pour sauver la donzelle éplorée!



Vidéos du jeux:
Intro: fr.youtube.com...
Pub du jeux: fr.youtube.com...

Images provenant de Gamekult.com, alapage.com et jeuxvidéo.com.

Autre test:
Duke Nukem 3D : www.jeuxvideo.fr... (par Ririberth)

467ième test
Message edité le 12/05/2008 à 10:29