F1 2011

Les saisons s’enchainent et se ressemblent. Comme chaque année, un nouvel épisode de la série Formula One fera son arrivée fin septembre pour le plus grand plaisir des amateurs de la discipline. Et comme toujours, c’est Codemasters, l’expert dans ce domaine, qui reste aux commandes. Les attentes sont élevées d’autant que l’épisode précédent avait fait l’unanimité lors de sa sortie. On retrouve donc nos pilotes favoris pour une nouvelle saison haute en couleurs. C’est sans surprise que l’on peut incarner Button, Vettel, Hamilton, Alonso et toutes la clique sur les mythiques circuits de Monaco, Montréal ou encore Melbourne. De ce côté-là, Codemasters ne s’est permis aucune fantaisie, collant de ce fait un maximum à la réalité. Le jeune pilote chevronné pourra donc s’essayer au mode Carrière, s’entraîner sur un ou deux Grands Prix et réussir des défis s’apparentant le plus souvent à des contre-la-montre. Là, du talent est requis pour pouvoir remporter les différentes courses qui lui sont proposées.

Question conduite, F1 2011 se veut avant tout accessible au plus grand nombre. Les novices pourront sélectionner le mode facile afin d’avoir toutes les aides possibles et inimaginables de leur côté. Aides aux freinages, ABS et boite automatique seront là pour les aiguiller avant qu’ils ne se jettent dans le grand bain. Une fois ces appuis retirés, les sensations apportées par F1 2011 s’avèrent plutôt réussies et assez réalistes. Les changements de conditions météo ont réellement un impact dans le déroulement de la course. Ainsi, rouler sur surface mouillée pourra être une vraie tannée pour peu que l’on ne maîtrise pas bien virages et dépassements. La voiture aura tôt fait de partir en tête à queue et contrairement à F1 2010, il n’y aura pas de flashback en cas de crash (dans cette version preview en tous les cas) pour nous sauver la mise. Une bonne nouvelle pour les fanas de réalisme, une mauvaise pour les autres. Du reste, ces joutes automobiles procurent de bonnes sensations de vitesse. On est toutefois déçu de ne pas déceler plus de différences (même si quelques environnement ont été retouchés pour coller avec la nouvelle saison) avec la version précédente que ce soit en termes de jouabilité, qu’en termes de plastique.

Aussi étrange que cela puisse paraître, F1 11 n’a pas subit de réelles améliorations graphiques par rapport à son ainé. On retrouve bien évidemment un graphisme soigné et réaliste mais qui s’avère toutefois bien moins impressionnant que par le passé. Cela se voit par exemple dans la modélisation des personnages tiers comme les ingénieurs et mécaniciens. Ces derniers font peur à voir et paraissent légèrement difformes. Du reste, F11 nous propose quelque chose de très correct. Les pistes se révèlent bien modélisés avec de nombreux détails empruntés à la réalité pour favoriser l’immersion. Monaco n’a jamais été aussi bien reproduit qu’ici. Les effets de la pluie se révèlent également singer à la perfection. A haute vitesse, on peut voir les grosses gerbes d’eau partir dans tous les sens. Les voitures sont elles aussi parfaitement modélisées que ce soit par leur apparence que par les sponsors qui les couvrent. Dommage toutefois que la gestion des dégâts eut été aussi bâclée, une collision n’abimant presque pas le bolide accidenté. Une lacune empruntée à F1 2010 et qui ne semble pas avoir été corrigée. Enfin, les bruits inhérents aux moteurs des différentes voitures se révèlent d’excellente facture et collent parfaitement à ce que l’on peut voir à la télévision. Un bon point supplémentaire pour l’immersion.




Il faut bien avouer qu’en terme de nouveauté ce F1 11 ne nous convainc qu’à moitié. Ce nouvel épisode de la série garde tous les points forts de son ainé … mais également la plupart de ses défauts. On est tout de même face à une simulation solide qui procure de bonnes sensations et un contenu qui parait honnête. On attendra une version complète du jeu et tester la chose un peu plus longtemps pour émettre un avis plus détaillé.